you are my friend, not my psychiatrist. | CAMELIA

« On se rejoint chez moi vers deux heures du mat', ok? » Je raccrochais mon téléphone et regardais autour de moi, tous mes collègues avaient l'air super concentrés sur leurs ordinateurs à chercher tel ou tel scoop. Moi, mon dossier je l'avais. Je devais embarquer pour la fashion week de Paris le 29 septembre prochain. Il ne me restais plus qu'à savoir qui y sera et commencer à écrire sur eux. La moitié de mes collègues me tueraient si ils m'entendaient dire ça, mais je n'avais absolument aucune envie d'aller dans la capitale Française pour cet événement. Je n'aimais pas Paris, cette ville m'énervais plus qu'autre chose, mais j'étais la seule à savoir parler Français et puis, la mode était mon domaine alors je ne pouvais pas faire autrement. Je regardais ma montre et soupirais il me restais une heure avant de quitter le bureau et de retrouver une amie que je n'avais pas vu depuis des lustres. 

Camelia était le genre de copine à qui on peu tout confier, qui sait tout de nous mais qui ne nous juge pas, c'est ce que j'adorais chez elle. Le point négatif? Elle était flic. Et pour quelqu'un comme moi, c'était plutôt dangereux. J'avais toujours cette crainte qu'elle vienne chez moi pour m'arrêter parce que j'avais trop de "trucs" illégaux. Je savais au plus profond de moi qu'elle ne ferai rien, mais cette idée me passais parfois dans l'esprit, je l'admet. 

La dernière heure passais rapidement et je quittais mon lieu de travail pour rejoindre le centre commercial où j'avais rendez-vous avec la jolie brune. En arrivant là bas, je respirais un bon coup comme on me l'avais appris au centre de désintoxication et pris un chewing-gum. Je ne voulais pas arriver défoncer, je ne l'avais pas vu depuis longtemps et je voulais qu'elle pense que j'étais passer à autre chose. J'avais conscience que c'était un mensonge mais que voulez-vous, je ne voulais pas que Camelia ai pitié de moi. 

Je trouvais une place un peu reculer des gens et commandais une bière en attendant mon amie. Un sourire apparu immédiatement sur mon visage quand la jolie frimousse de la demoiselle arrivais vers moi. Je me levais pour la prendre dans mes bras. « Coucou ma belle! Tu vas bien?  »