( marlboro break )

MICHAEL "MICAH" JENNINGS

– your words cut deeper than knife –

NOM : tu t'appelles jennings, nom qui te vient du côté de ton père et qui est dans ta famille depuis bien des générations PRÉNOM : de ton vrai prénom, tu t'appelles michael, mais celui-ci ne te plait guère, tu as donc choisis de te faire appeler, aux yeux de tous, micah, qui, tu trouves, sonne vraiment mieux AGE : ta vie est rythmée par trente-cinq années de destruction, de déception et de ratés ORIGINES : tu es né à Wells, en Angleterre avant de venir ici lorsque tu n'étais encore qu'un enfant, tu as donc des origines anglaises STATUT : t'as l'coeur balafré, l'esprit bousillé MÉTIER : tu fais partie des pauvres types, tu bosses comme vendeur dans un magasin de musique, pour essayer de payer ton appart' et ta bouffe, parce que sinon t'aurais l'air bien con à faire la manche dans la rue commerciale avec un jean troué et une clope au bac TRAIT DE CARACTÈRE : tu as beaucoup plus de défauts que de qualités, mais celles-ci sont tout de même présentes, tu es d'ailleurs attachant, ordonné, créatif, débrouillard et détendu. mais, d'un autre côté, tes défauts sont bien présents, puisque tu es drogué, timide, mal à l'aise, colérique, impulsif, égoïste, séducteur, fainéant, et surtout très grossier GROUPE : perfume ou cigarette AVATAR : nathaniel buzolic SCENARIO OU INVENTE ? : inventé

– Sometimes having values brings you happiness
★ la drogue, ça te connait. ça te bouffe, ça te consume de l'intérieur, ça joue avec tes nerfs, avec ton caractère. ça détruit ta vie, ta famille, ta réputation, ça a tout changé cette nuit là, ça t'a foutu en première place sur la liste des responsables de ce drame. ça t'appelle, à chaque fois que tu essayes d'arrêter, ça t'empoissonne et surtout, ça te permet d'oublier, et rien que pour ça, t'en redemandes.
★ t'es pas censé avoir le droit, tu dois tenir normalement, tu dois lutter, ne pas craquer, mais t'as pas réussis. tu t'es laissé aller dans les bras du frère de teddy, et tu le regrettes mais, d'un autre côté, tu sais que plus rien ne te retiendra, qu'il commence à prendre trop de place dans ta vie et que tu n'y échapperas pas.
★ avant le drame, avant les drogues, t'étais passionné de photographie, tu pouvais passer tes journées à en faire, puis t'as commencé à te droguer, à la suite de cet accident de voiture, et ensuite, t'es devenu accroc, repoussant tout et tout le monde. pour finir par perdre teddy.
★ t'es le premier responsable dans l'affaire teddy, puisque son meurtrier a mis un sachet de drogue sur toi, ce qui a amené les policiers à penser que vous étiez là-haut pour de la drogue, alors que teddy te racontait qu'il avait rendez-vous avec quelqu'un pour tu ne savais quel article qu'il devait écrire mais, maintenant, tout le monde pense que tu es responsable de sa mort.
★ tes parents ne t'adressent plus la parole, quand le drame s'est passé, tu vivais encore chez eux, mais à force qu'il te rejettent tes fautes à la figure, tu as tout fait pour trouver au moins un métier et un appartement, sans pour autant quitter tes problèmes de drogue.
★ vu comment c'était partit dans ta famille, tu ne pensais pas qu'un jour, ton frère et toi, vous seriez un pilier pour l'un comme pour l'autre et pourtant, vos vies étant maintenant marqués par des drames, vous ne pouvez que vous épauler. bien que, d'un côté, tu as l'impression que la drogue, qui t'aide à planer, te permets d'être plus stable, du moins de ne pas devenir fou, alors tu l'aides ton frère, parce que t'es comme ça au fond.
★ t'as pas vraiment de connaissance en musique et tu sais donc pas comment t'as fait pour te retrouver vendeur dans un truc de ce genre, mais tu t'y es fait, tu vois des habitués, tu leur parles. il connaisse pas ton histoire et ça t'fait du bien de pouvoir parler avec des gens qui ne voient pas le drogué en toi, juste le type derrière le comptoir.
★ toute ta famille t'a subitement lâché après l'histoire de teddy, sauf ton frère mais bon, il est dans son monde un peu, donc ça n'est pas un grand soutien. la seule personne à avoir cru en toi, à t'avoir soutenu, c'est ton oncle, qui est d'ailleurs le seul à t'épauler encore maintenant.
★ t'as toujours été quelqu'un de très ordonné, depuis ton plus jeune âge, chaque chose à sa place et chaque place a sa chose, mais t'as subitement changé après le meurtre, t'es le mec le plus bordélique qui existe sur cette planète, et ton appartement ressemble plus à une garçonnière qu'à un appartement de mec de trente-cinq ans.
★ t'as toujours rêvé d'avoir un chien, un husky, t'étais prêt, t'avais mis de l'argent de côté pour l'acheter et pour t'en occuper, mais ça t'a quitté, comme envie, dès que t'as perdu teddy, comme t'as perdu l'envie de tout.

PSEUDO/PRÉNOM : spf, julie AGE : dix-neuf ans OU AS-TU CONNUS LE FORUM : bazzart FRÉQUENCE DE CONNEXION : aussi souvent que possible CRÉDITS PHOTO ET CITATION : tumblr pour la photo, inconnu pour la citation AUTRE :

– Why does everything have to be so hard
tu ne sais plus où tu es, qui tu es, et ce qu'il s'est passé. tes mains sont emplis de son sang et son cri d'horreur, juste avant qu'il ne s'effondre, résonne encore à tes oreilles. tu marches, sur le bord d'une route désert, à minuit passé, pour trouver de l'aide. tes pas ne sont pas assurés, tu titubes, te relèves et réessayes. t'es totalement effondré, tu ne sais plus où aller, ni que faire. tu finis par lâcher prise, te laissant simplement glisser le long de la route, son sang maculant tes mains et tes vêtements. tu n'as plus envie de le quitter, c'est la seule chose qui te reste de lui. t'es vêtu que d'un débardeur, parce que t'as essayé de stopper le sang avec ton gilet, mais son coeur avait déjà cessé de battre. t'arrives à voir les phares d'une voiture au loin, et tu te relèves tant bien que mal alors que tu lèves ta main, pour montrer à l'automobiliste que tu es là. en apercevant l'expression de son visage lorsqu'il quitte sa voiture, tu comprends que l'état dans lequel tu te trouves n'est pas beau à voir.

« qu'est-ce que t'as foutu, encore ? » t'as pénétré dans la maison des hamilton sans demander l'autorisation et sans sonner et tu débarques maintenant dans la chambre de teddy, assez énervé. il est assis, sur son lit, serein, et tu sais qu'il t'attends, il sait que tu es au courant, que tu lui en veux, et il en est fier. « pourquoi tu leur as dit, teddy? je n'ai aucun problème ! » il se contente d'esquisser un sourire. teddy, c'est ça, c'est ce p'tit bout d'homme, qui sait se faire obéir, se faire respecter. il n'a peur de personne, il est comme ça, il n'a jamais honte, il assume toujours ses actes. alors, dans un dernier sourire, il te regarder. « quand tu me reviendras, tu seras guérie, micah, tu seras libéré. » mais toi, tu sais très bien que c'est pas possible, que tu replongeras toujours.

tu rentres à la maison, t'as passé l'après-midi à ranger la chambre de teddy, à trier les photos, ainsi que ses affaires, et t'as le coeur déchiré de tant d'horreurs, de peine. t'es donc assez épuisé, à la fin de ta journée, le coeur encore plus balafré que le matin même. pourtant, quand tu débarques, un homme en costume est assis sur ton canapé, et ta mère paraît vraiment très nerveuse. tu sais d'ors et déjà que ça ne va pas aller, mais tu vas tout de même t'asseoir sur le canapé. « bonsoir, michael. où étais-tu, ce soir? t'en as sur toi? » le ton de sa voix, le fait qu'il t'appelle par ton prénom entier et sa question te font froncer les sourcils. t'as quoi sur toi? tu l'interroges du regard, pas prêt à parler. « il est trop tard pour faire demi-tour, michael, on sait très bien pourquoi vous étiez là-haut. t'as laissé ton gilet sur le corps, et on a bien trouvé ton sachet dedans. c'est pour ça qu'il a été tué, hein? pour que tu prennes ta dose? » tu le regardes, ahuri, t'as envie de pleurer, de fuir, tu ne peux pas y croire. tu viens de perdre l'homme que t'aimes, et voilà comment il réagit? il t'accuse? sans répondre, tu te lèves et tu rejoins ta chambre d'un pas rapide.

la bonne ambiance qui règne dans la voiture, la musique à fond et vos éclats de rire te font oublier tes pilules pour la soirée. mais tu ne sais pas, tu ne comprends pas comment vous en êtes arrivés là. il y a cinq mois, vous étiez dans cette même voiture, et voilà l'accident qui fait que tu te retrouves avec un bout de fer dans la jambe et un dos déglingué. et aujourd'hui, après deux cures, tu prends toujours autant de pilules. « tu verras, micah, quand j'aurais écris cet article, tu ne regretteras pas d'être venu avec moi ce soir. » tu te contentes de lui sourire alors qu'il prends la sortie suivante. lorsqu'il est garé, il s'assieds sur le capot et, ta jambe t'handicapant, tu viens te placer entre les siennes avant d'enlacer sa taille. et c'est là que tu le vois, l'étranger que teddy doit rencontrer ce soir. la première chose qui te choque, c'est la cagoule qu'il porte. mais ce détail est bien vite éclipsé à la vue de l'arme qu'il tient entre ses doigts. t'entraînes teddy avec toi, le faisant glisser du capot, mais ta jambe invalide te fait vaciller et vous manquait de peu de vous retrouver à terre. à plusieurs reprises, l'inconnu te fait signe, il veut que tu t'éloignes de ton petit ami, mais tu refuses. alors, il lui en faut de peu pour se sentir provoquer. il s'approche. un premier coup dans ta jambe invalide te fait tomber, lâcher ta prise sur teddy. un second coup, plus dur, surement son arme, au niveau de ton front, te retourne la tête. t'as à peine le temps d'entendre les deux coups de feu, le cri de ton petit ami, avant de sombrer. quand tu te réveilles, l'horreur est finit, mais t'essayes, t'essayes de le garder en vie, en vain.

vous avez parlé toute la soirée, et tu sais que c'est pas bon ce que vous avez fait, tu sais que t'aurais pas du te laisser embarquer, que t'aurais du le remercier de t'avoir écouté, te lever, et partir. mais tu ne sais pas, ton corps s'est rapproché du sien, et ta main est très vite aller rejoindre sa nuque. quelques minutes plus tard, vos vêtements rejoignaient très vite le sol de la petite cabane alors que vos corps s'entre-choquaient déjà, dans un mélange de passion et de haine. vous ne saviez plus ce que vous faisiez, partagé entre le désir d'oublier vos vies, vos problèmes, et la haine que vous éprouviez l'un pour l'autre. tu ne savais pas pourquoi, mais eytan te rappelait beaucoup trop teddy, et ça te perturbait, ça provoquait en toi ce sentiment de vouloir l'embrasser et le frapper à la fois, et ça te bousillait intérieurement. mais ce jour là, t'as conclus un pacte avec le diable, et t'apprendras plus tard que c'était une des plus grosses erreurs de ta vie.