i'm too busy being yours. (alma)

ALMA RICHARDS

– i keep on falling in and out of love with you –

NOM : Richards, le nom de son (futur ex) époux. PRÉNOM : Alma, un prénom qu'elle n'apprécie pas vraiment, mais ce n'est pas comme si elle pouvait le changer. AGE : Trente ans. ORIGINES : Américaines et Italiennes par sa mère. STATUT : Mariée, mais séparée pour le moment. MÉTIER : Présentatrice météo sur une chaine nationale. TRAIT DE CARACTÈRE : Positive, souriante, enthousiaste, un brin folle, impulsive, insouciante, rêveuse, rancunière, têtue. GROUPE : cigarette AVATAR : odette annable SCENARIO OU INVENTE ? : inventé

– Sometimes having values brings you happiness
Alma n'a jamais terminé ses études, même si elle était une élève brillante et disciplinée qui avait soif d'apprendre. A dix-sept ans, elle a rencontré Mason, son grand amour et elle a naïvement préféré le suivre à Los Angeles pour sa propre carrière, sans doute parce qu'elle avait trop peur de le perdre. → Alma est une yankee, une vraie New Yorkaise. Mais même si sa ville natale lui manque plus plusieurs raisons, elle adore L.A et surtout la mentalité de ses habitants. Ici, les gens sont beaucoup plus festifs et positifs qu'à New York et cela correspond totalement à la personnalité d'Alma. → Elle a toujours été une belle femme, mais n'a jamais fait partie des pimbêches de son lycée et n'a pas été élu reine de promo. En réalité, elle n'a jamais été intéressé par tout cela. Alma était ce qu'on peut appeler une tête d'ampoule. Elle aimait passer son temps libre à faire des expériences en science et à en apprendre davantage sur l'astronomie. → Avec son mètre 75, on lui a déjà proposé de faire du mannequinat, mais elle a toujours refusé car elle estime qu'elle serait vraiment ridicule sur des talons en défilant l'air grave. → Alma ne passe jamais inaperçue. Elle est souvent très maladroite ou alors en train de rire de bon coeur. Pour elle la vie se résume à ne pas se soucier du regard des autres et à ne pas se mettre de barrières. → Quand Mason et elle sont arrivés à LA douze ans plus tôt, ils n'avaient pas un sou en poche et continuer ses études dans une fac voisine n'était pas envisageable. Alors, Alma a doucement abandonné l'idée, enchainant les petits boulots jusqu'au jour où elle est devenue "miss météo". Un métier qu'elle n'aime pas spécialement mais qui n'est pas trop contraignant, lui permettant ainsi d'avoir plusieurs hobbies et passe-temps. → Elle adore cuisiner. Surtout la pâtisserie, mais elle évite car elle est très gourmande. → Elle adore également le sport et surtout la musculation. → Son époux l'a trompé avec une autre femme et cela lui a brisé le coeur en mille morceaux. Alma a toujours été très naïve (enfin, depuis sa rencontre avec Mason) car elle s'imaginait vieillir avec lui. Mais cette nouvelle lui a ouvert les yeux et elle n'est pas prête à lui pardonner ce coup de couteau dans le dos. → Avant d'être avec Mason, Alma était très différente: Indépendante, esprit libre, ambitieuse. Elle n'avait jamais rêvé du grand amour. Néanmoins, cela lui est tombé dessus et elle s'est lentement (mais surement) laissée grignoter par le mariage. Aujourd'hui, elle compte bien rattraper le temps perdu. → N'ayant connu que Mason, elle espère pouvoir rencontrer d'autres hommes pour ne pas mourir bête. → Elle souhaite également reprendre ses études. → Aujourd'hui, elle vit en colocation avec la maitresse de son époux, qui est également devenue la sienne. Une histoire bien trop compliquée. Mais elle aime la présence d'une femme forte et assurée, cela lui redonne peu à peu confiance en elle. → Malgré ce qu'elle s'époumone à clamer, Alma ne va pas bien. Elle est détruite, tout comme l'est son mariage. Elle aime encore Mason, d'ailleurs, elle garde son alliance autour du coup, planqué sous ses hauts.

PSEUDO/PRÉNOM : Camélia/fifties. AGE : Vingt ans. OU AS-TU CONNUS LE FORUM : Grâce aux copines FRÉQUENCE DE CONNEXION : Tous les jours. CRÉDITS PHOTO ET CITATION : tumblr. AUTRE :

– Why does everything have to be so hard
Alma, dix-huit ans.
L'appartement était insalubre. Tout semblait partir en morceaux et l'humidité était bien trop présente sur les murs. Il n'y avait presque pas de meubles, sauf un grand matelas posé à même le sol. Mais ils étaient heureux comme cela, car ils avaient la chose la plus merveilleuse au monde – L'amour. Ils étaient jeunes et d'une niaiserie affligeante, mais la vie se résumait à eux à leurs yeux. Ils étaient dans une bulle increvable, dans leur propre monde et rien ni personne ne pouvait y faire quoi que ce soit. Pas même les parents d'Alma qui avaient absolument tout fait pour l'empêcher de partir et donc, de renoncer à l'université. Ils l'avaient menacé, supplié, manipulé mais rien n'avait réellement fonctionné car Alma était une jeune femme passionnée qui allait au bout de ce que lui dictait son cœur. Allongés sur le lit et blottis l'un contre l'autre, le couple savourait ce moment de pure complicité. Cela faisait un peu plus d'un mois qu'ils vivaient à Los Angeles et ils étaient presque à bout de leurs maigres économies. Soudain, le visage de Mason changea radicalement. Il détourna le regard, l'air inquiet. « Je suis désolé de t'avoir entrainé la dedans, Alma. J'ai.. J'ai l'impression qu'on s'en sortira pas. Tu mérites mieux que ça. » Lâcha-t-il avec beaucoup de difficulté. Ce n'était pas facile de dire la vérité, d'autant plus qu'il avait l'impression de lui avoir gâché sa vie future. Néanmoins, la jeune femme eut un sourire. Elle attrapa le menton de son petit-ami pour le forcer à la regarder, puis elle lui répondit : « Ecoute, c'est moi qui ai choisi de venir. Et j'en suis très heureuse. Ca ne fait qu'un mois que nous sommes là, laisse-nous du temps, on va trouver une solution. » Dit-elle avec la voix la plus douce et rassurante du monde. Elle déposa un baiser sur le bout de son nez, puis reprit : « Et si nous sommes là, c'est pour que tu réalises ton rêve alors tu dois y croire, parce que moi, j'y crois. Je crois en toi Mason Richards. Et c'est pour ça que je n'ai absolument pas peur. » Elle n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit d'autre puisqu'il se jeta sur elle, l'embrassant passionnément, le cœur battant à tout rompre. Alma était son pilier, son roc et elle le soutenait qu'importe la situation. Il était le jeune homme le plus chanceux de la terre de l'avoir à ses côtés et il en avait pleinement conscience. Alors, quand il se détacha légèrement d'elle, il caressa sa joue du bout de ses doigts et lui murmura tout près de ses lèvres : « Epouse-moi. » Et elle accepta parce qu'elle l'aimait et parce qu'elle ne pouvait pas s'imaginer la vie sans lui.

Alma, il y a quelques mois.
Alma était partie en weekend avec des amies pour se reposer, loin de la ville, du bruit, de la pollution et des gens. Néanmoins, il lui était difficile de décrocher de son téléphone, car elle était toujours à l'affut d'un appel ou d'un sms de son époux qu'elle aimait toujours autant, même après plus de dix ans de mariage. Tout le monde enviait leur relation et pour cause – c'était comme si le temps n'avait pas eu d'effet sur eux. Alors, elle décida de rentrer plus tôt, car rester loin de lui lui était insupportable. Le coup classique. Lorsqu'elle arriva devant leur porte, elle eut comme un drôle de pressentiment, mais elle entra malgré tout, jugeant que cela devait être simplement l'effet du trajet. Elle déposa ses affaires dans l'entrée, puis elle ferma discrètement la porte, désireuse de lui faire une surprise. Mais elle ignorait qu'elle allait être celle surprise et non l'inverse. C'est avec un large sourire aux lèvres qu'elle s'engouffra dans leur grand appartement à la recherche de son cher et tendre mais tout ce qu'elle trouva fut deux verres de vin posés sur la table du salon, dont un marqué d'une belle trace de rouge-à-lèvres. Son cœur se mit à battre violemment dans sa poitrine. Elle priait pour que ce ne soit que la visite d'une amie ou collègue, mais cela était un peu naïf de sa part – comme à chaque fois que cela concernait Mason. Elle reposa le verre sur la table, puis elle partit en direction de la chambre, le souffle court et son corps tout entier en alerte. Elle crut mourir en voyant des vêtements joncher sur le sol. Il n'y avait plus rien à ajouter, elle n'était pas aveuglée au point de ne pas comprendre la situation. Les larmes lui montèrent soudainement aux yeux. Plus elle se rapprochait, plus elle pouvait les entendre et cela lui donnait une violente envie de vomir. Mais elle avait le besoin d'en avoir le cœur net, de voir cela de ses propres yeux. Alors, elle ouvrit la porte, posant sa main sur sa bouche pour s'éviter de fondre en larmes et en cris d'horreur. Elle était face à la triste réalité. Son mari était bien loin d'être un homme bien, ce n'était qu'un lâche parmi tant d'autres. Elle lui lança un regard d'immense déception, mais ne daigna pas lui décrocher un mot. Elle tourna les talons pour s'enfuir – partir vite de cet endroit qu'elle ne considérait déjà plus comme son foyer, sa maison. « Et merde. » Lança-t-il entre ses dents. Il attrapa son caleçon et l'enfila rapidement avant d'aller retrouver sa femme. Il lui attrapa le bras, tentant vainement de la retenir. « Ne me touche pas. » Dit-elle en se dégageant le bras de son emprise. Elle ne voulait pas lui faire face, elle ne voulait pas lui donner la satisfaction d'être vue en pleurs et anéantie. « Tu me dégoutes Mason. J'ai rien d'autre à ajouter. » Elle ouvrit la porte et la claqua après son passage avant s’effondrer dans l'ascenseur, le cœur en miettes.